Duflan Duflan ! (disco doom punk / Bruxelles, BE)
Comme son nom ne l’indique pas Duflan Duflan est un trio (Bass / Batterie / Chant + Synthés analogiques). Influencé par les monstres-robots, des puissances primitives oubliées et les insectes morts, Duflan Duflan est un side-project. Comme beaucoup d’autres groupes, Duflan Duflan joue mal et fort et se prend très au sérieux, pour propager les bienfaits insoupçonnés de la new wave « accélération maximum » et du satanic disco doom. Toutes formes de danses cathartiques ou chorégraphies libres sont bienvenues, voire nécessaires, pendant leurs concerts.

L’Intervalle entre le Marche-Pied et le Quai (chanson-new-punk / Strasbourg)
Composé d’un piano, d’un orgue, d’une guitare, de machines analogiques, et d’une batterie… ce trio de chanson-new-punk vous rappelle que la vie est dangereuse !

On vous donne rendez-vous le samedi 15 février à La Grenze pour fêter la sortie du nouvel EP de Pales ‘𝗖𝗥𝗨𝗦𝗛’ !

𝗣𝗔𝗟𝗘𝗦 (Indus post punk, Strasbourg) | 𝟮𝟮𝗵𝟯𝟬

De retour avec un nouvel EP ‘CRUSH’, Pales joue de son charme et dévoile un style brut et viscéral ou Indus, Noise & Pop se confrontent dans une bataille sonore sans précédent. En déchaînant un style invisible aux radars de la bienséance, Pales est un piège à sensations qui s’intègre dans votre esprit pour ne plus jamais le quitter, insufflant à la réalité une aura de beauté.

𝗚𝗜𝗡𝗚𝗘𝗥 𝗠𝗢𝗧𝗛𝗘𝗥 (Alt pop, Strasbourg) | 𝟮𝟬𝗵𝟯𝟬

H.R GIGER EN BABY GIRL. // Nouveauté de la scène strasbourgeoise

𝗙𝗜𝗦𝗛𝗧𝗔𝗟𝗞 (Noise, Caen) | 𝟮𝟭𝗵𝟯𝟬

Fishtalk invite à une transe sombre et hypnotique où se rencontrent mélodies pop, spoken word et irruptions de bruit blanc. Lauréat du dispositif des iNOUïS en 2023, le groupe s’inscrit dans le renouveau de la scène noise française, empruntant au bruitisme frénétique de Gilla Band et aux ambiances synthétiques d’Arca. Épanouis sur scène, ses membres revendiquent la queerness de leur genre musical autant que celle de leurs identités.

PNEU (math noise rock / Tours)
Est-il encore nécessaire de présenter PNEU? Deux éphèbes à l’intelligence au dessus de la moyenne, jouant chaque fois de leurs baguettes et médiators comme si c’était la dernière, produisant une musique aux apparences complexes et au rendu incroyablement jouissif ! Ils reviennent après 9 ans d’absence.
Qui n’a pas vu un déguisement de banane vous mettre un coup de savate dans la gueule, pris des copeaux de bois dans l’œil, ou un coup de manche de gratte dans le bide, n’a jamais vécu un concert de PNEU. Malgré ce nom à la con, le duo tourangeau formé en 2006 a littéralement retourné le rock, moqué son sérieux, singé ses maniérismes, sublimé son énergie en 3 albums et une poignée de splits.
Hyper-actifs et prolixes, les deux acolytes (Jean Baptiste Geoffroy et Jérôme Vassereau) sont de moult projets, tous plus aventureux les uns que les autres (Tachycardie, Franky Goes to Pointe à Pitre, Gamut, Institutrice, Binidu, La Colonie de Vacances…).
Exit le coupé-décalé, bienvenue aux blasts beats. Finies les mélodies sucrée/salée, bonjour aux traitements électroniques. Puissante et énergique, leur route vers l’EPHAD est semée de grosses montées de pression, de riffs ravageurs, d’une fougue jouissive à s’en décoller la plèvre et l’enjoliveur.
PNEU condense l’essentiel : le groove et l’énergie. Point barre.

Rien Virgule (objet rock non aligné / Dordogne)
Synthétiseurs médusants, batterie horizontale, voix féminine hiératique, poèmes étranges et structures pop, expérimentations collagistes, musique contemporaine, bruitiste et improvisée. En d’autres termes, un groupe à part, une expérience où la musique expérimentale caresse la pop, le rock et les musiques électroniques afin d’entamer une danse hypnotique. Alors que nos oreilles s’égarent dans la cacophonie d’un monde saturé, noyées par la dissonance et l’excès des bruits qui nous assiègent, Rien Virgule nous invite à explorer des interstices sonores, à ralentir et à résister à la frénésie. La musique de Rien Virgule s’écoute comme un opéra, où chaque mouvement s’enchaîne dans un temps continu. Elle exige une écoute attentive, un moment suspendu, une immersion totale, comme un fleuve sonore qui nous emporte de bout en bout. Rien Virgule en live, c’est radical, viscéral et complètement envoûtant.

Fantôme Josepha (ghost wave necrolove / Metz)
Des hymnes goth punk d’un psychédélisme certain, des flirts macabres, l’atelier peinture de ton cauchemar préféré.
Fantôme Josepha est fait de ballades croassantes et de vers insidieux qui touchent à la pop, à la coldwave, à l’acid folk, au goth et au rock progressif. Ça joue du koto, de la harpe, de l’orgue, du mellotron, du synthé, de la guitare, de la basse, de la boîte à rythmes et du chant. Sur scène, le duo pousse ses sombres fixations jusqu’aux chemins de traverse du psychédélisme groovy et de l’exotisme goth.

Reymour (synth pop wave / Fribourg – Bruxelles)
Reymour c’est Lou Savary et Luc Bersier qui racontent des histoires intimes et mélancoliques, se révélant dans une scène musicale souvent déconnectée des émotions. Mélangeant des éléments de minimal wave psychédélique, de basse roulante, de guitare contagieuse et de voix pas si naïves, leur musique raconte des histoires qui évoquent des paysages et des sentiments dans l’esprit de l’auditeur. Ayant grandi dans une petite ville de Suisse, Lou et Luc se sont naturellement croisés et ont décidé de faire de la musique ensemble il y a six ans avant de partir pour Bruxelles. Des textes langoureux, des vapeurs vocales onctueuses, des nappes de synthés minimales et un large éventail de sentiments, de doutes, d’orientation sexuelle, de jeux… comme un reflet de la vie elle-même.

Trystero (Industrial pop & krautrock / Luxembourg)
Trystero voyage vers des dimensions cosmiques entièrement nouvelles entre drones à base d’acide grésillant, rythmes 90’s, krautrock et jeux de mots sur les pélicans. Le trio composé du producteur écossais/luxembourgeois Thomas Lea Clarke, du poète fougueux Low Bat est accompagné par la strasbourgeoise Kelly Placard à la basse. Une présence scénique inégalée résonne au travers de la musique de Trystero, avec ce chant cassé dans une combinaison d’italien et d’anglais sur l’amour, la perte, la lutte des classes ou la puttanesca. Une atmosphère downtempo pour un set psychédélique teinté d’énergie post-punk complète cette panoplie surréaliste.

Le Curieux Festival à La Grenze
Deux Spectacles : Léa Bello et Pléiade·s
Le samedi 12 avril à 20h00

À la recherche de l’Utuqaq
Léa Bello vous guide vers le grand Nord, à la recherche des glaces millénaires.
Chaque étape de ce voyage sensible, sera l’occasion de découvrir les secretsde ces étendues glacées, bien plus plus menacées que menaçantes.

Pléiade·s – Concert chansigné
Entre l’electronica et le breakbeat solaire, ce voyage musical nous invite à questionner notre monde et ses enjeux.
Une expérience scénique intense, colorée et envoûtante, soutenue par des projections d’expéditions scientifiques.
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Anika (art rock / Bristol-Berlin)
On a découvert Anika en 2010 avec son album éponyme produit par Geoff Barrow (Portishead, Beak>), pour elle une aventure totalement inattendue. Une voix grave et spectrale à la Nico, des synthés dissonants faits de collages sonores expérimentaux, Anika marque les esprits avec ses performances live emplies de frustration exacerbée et d’optimisme prudent. Membre fondatrice du groupe Exploded View, elle a ensuite travaillé avec Tricky, Jim Jarmusch ou Yann Tiersen avant de sortir Change, un album lorgnant davantage vers l’indie-pop mais toujours orné de mélancolie introspective, distante et rêveuse. Artiste hybride, l’anglo-allemande Anika Henderson de son vrai nom, entremêle post-punk, dub et musique psyché, avec des ombres de drum’n’bass et une forte emphase sur la voix.

Pour les fans de : The Velvet Underground and Nico, Yoko Ono, Portishead

Stuffed Foxes (rock psyché – noise / Tours)
Six amis d’enfance dont trois guitaristes, ces renards des surfaces shoegaze lancent des attaques noisy étirées jusqu’à l’abandon. Abandon des postures et conventions. Abandon du corps quand l’émotion ne sait plus donner de la tête et que le pied quitte le fil de ces rythmes cabossés. Les mélodies, aussi, qui se perdent dans les échos et renvoient dans les cordes (électrifiées). Le dos du disque des Stuffed Foxes indique « Chansons écrites pour être jouées encore plus fortes que celles du précédent album », une notice à suivre pour un live dense, nervé et qui sait ménager ses effets n’incitant qu’à l’intensité. Revendiquant avant tout le « dérèglement de tous les sens » avec la transe comme moyen de commotion, les renards empaillés débarquent à La Grenze.. et il dit quoi le renard ?

Pour les fans de : Lysistrata, Psychotic Monks, Sonic Youth